Quelques points sur le vitiligo

Le vitiligo est caractérisé par l’apparition de taches blanches, causées par une « dépigmentation », sur certaines parties du corps (pieds, mains, visage…). Cette maladie est provoquée par la disparition des cellules responsables de la coloration de la peau : les mélanocytes. Environ 0,5 et 2 % de la population est atteinte de cette forme de dermatose.

Les causes

Considérée comme une maladie multifactorielle, le vitiligo peut être d’origine génétique, environnementale, auto-immune ou les trois à la fois. La théorie de l’auto-immunité dit que les personnes atteintes de vitiligo fabriquent des anticorps anormaux qui font disparaître les mélanocytes. L’explication génétique a été considérée vu que le vitiligo touche des personnes de la même famille. Même si plus de 15 gènes sont susceptibles de porter la maladie, la théorie héréditaire est encore à débattre. La destruction des mélanocytes peut aussi provenir de l’accumulation des radicaux libres.

Types de vitiligo

Le vitiligo est diagnostiqué suite à un examen à la lampe de Wood. Ce dispositif permet en effet de différencier le vitiligo des autres maladies de peau. Lorsqu’il s’avère que c’est nécessaire, le dermatologue peut effectuer une biopsie cutanée. Le vitiligo est dit « segmentaire » lorsqu’un seul côté de la partie atteinte est dépigmenté. Il y a aussi le vitiligo généralisé qui se montre bilatéral et occupe les zones de frottements. Le vitiligo universalis correspond à la dépigmentation de l’ensemble du corps. Le vitiligo muqueux atteint, comme son nom l’indique, les muqueuses (lèvres ou les organes génitaux).

Le traitement

Le vitiligo ne figure pas parmi les maladies graves. Le seul inconvénient pourrait être la dégradation de l’image de soi ou encore le poids du regard des autres. Le traitement repose sur les principes de repigmentation. Vous pouvez opter ainsi pour les dermocorticoïdes qui limitent la destruction des mélanocytes. Il existe également les techniques de photochimiothérapie. Les personnes atteintes peuvent aussi recourir à la puvathérapie ou la prise de psoralène. Il est, de même, possible de passer par un traitement chirurgical en passant par la greffe mélanocytaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.