Que savez-vous sur la maladie de Kawasaki ?

La maladie de Kawasaki ou syndrome lymphto-cutanéo-muqueux ou encore syndrome adéno-cutanéo-muqueux touche particulièrement les enfants de moins de 5 ans. Elle peut causer de graves séquelles cardiaques, voire entraîner la mort de l’enfant. Ainsi, il est plus que nécessaire de savoir ce qu’elle est réellement.

C’est quoi la maladie en général ?

La maladie de Kawasaki est présente dans le monde entier, mais elle a été beaucoup plus fréquente dans les populations asiatiques. Cette vascularité systémique fébrile est directement liée au système immunitaire, ainsi, elle se complique d’anévrismes coronaires dans plus de 25 % des cas. Cette maladie est la cause la plus fréquente de cardiopathies acquises chez les enfants, et pourrait même constituer un risque de cardiopathie ischémique chez l’adulte. Elle se manifeste principalement par une myocardite aiguë accompagnée d’une insuffisance cardiaque, par une péricardite ou même une inflammation du tissu extravasculaire.

Quels sont les symptômes ?

La maladie de Kawasaki est diagnostiquée chez un enfant de moins de 5 ans avec une fièvre élevée persistante durant une ou deux semaines, et ce, malgré les antibiotiques et les antipyrétiques. Une conjonctivite bilatérale, une stomatite, ou une pharyngite avec langue framboisée sont également des symptômes qui y sont associés. Il pourrait aussi y avoir la survenance d’une chéilite douloureuse, une rhinite, une toux discrète, des maux de tête. Un érythème palmo-plantaire apparaît dès le quatrième jour de la maladie tandis qu’une desquamation apparaît vers la deuxième ou troisième semaine.

Prévention et traitement

L’hospitalisation s’impose une fois la maladie diagnostiquée chez l’enfant. Et pour cause, l’enfant doit être traité directement par un cardiologue pédiatrique expérimenté, un rhumatologue pédiatrique ou un spécialiste des maladies infectieuses. Le traitement standard se fait par l’administration d’immunoglobulines par voie intraveineuse à l’enfant. L’utilisation de l’aspirine évite l’inflammation de la paroi de l’artère coronaire. Si la maladie est diagnostiquée assez tôt, cela réduit nettement les risques d’infarctus ou d’anévrismes coronariens.

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