Que faut-il savoir sur le vaccin russe anti-Covid Sputnik V ?

Le Sputnik V symbolise l’espoir que porte la Russie sur lui, espoir de pouvoir contrer la pandémie qui fait rage dans tous les pays depuis plus d’un an. À travers cet article, nous allons voir en long et en large les tenants et aboutissants de ce vaccin, ainsi que de sa version allégée : le Sputnik Light.

La technologie de Sputnik V

Le vaccin Sputnik utilise la même technologie que celle choisie par les laboratoires AstraZeneca et J&J. En effet, ce sont tous deux des vaccins vivants recombinants, OGM. Plus précisément, les virologues qui travaillent dans ces deux laboratoires utilisent des vecteurs viraux en insérant l’antigène (la protéine Spike) qui va déclencher la réponse immunitaire au contact de la Covid dans des virus vivants déjà débarrassés de leurs gènes pathogènes. La majorité des virologues qui entreprennent la conception d’un vaccin contre la Covid font tous appel à des virus du rhume saisonnier dits « adénovirus ».

Les résultats après les tests cliniques

Les espoirs placés sur le Sputnik V n’ont vraisemblablement pas été vains. Au début du mois de février de cette année, ce vaccin a créé la surprise. Selon des études établies par la revue The Lancet, un taux de protection global de 91,6 % a été constaté après les essais cliniques opérés auprès des patients atteints de la Covid ; un taux de protection qui prend en compte toutes les classes d’âge (jusqu’à 70 ans). Toujours d’après cette revue, le vaccin présente même une efficacité probable en termes de protection contre les formes graves.

Le Sputnik Light

Le Sputnik Light n’est rien d’autre qu’une version allégée du Sputnik V. C’est le quatrième vaccin fabriqué par les russes après l’EpiVacCorona, le CoviVac et le Sputnik V. Selon un communiqué sorti suivant les trois semaines et quelques jours après les premières injections, ce vaccin présente un taux d’efficacité de 79,4 %. En effet, cette nouvelle version s’avère efficace contre toutes les nouvelles souches du virus SRAS-COV-2. Et selon les précisions de l’Institut qui l’a mis au point, l’Institut de recherche en épidémiologie et en microbiologie Gamaleïa, il ne génère aucun effet secondaire grave sur le patient. 

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