En France, une fausse couche concerne environ 200 000 femmes par an. Suite à cet événement, le comportement de ces dernières se diffère l’une à l’autre. Cet épisode est toujours difficile à vivre d’où le besoin de soutien, d’aide et de compréhension.
L’état psychique
Après une fausse couche, la femme, son mari, ainsi que leurs entourages sont souvent anéantis. Ils ressentent souvent la perte d’un être qui n’était pas encore né, mais qui a été chéri. Tristesse et abattement sans nom envahissent souvent le couple et la famille. Une mère, dans la plupart des temps, se culpabilise de ne pas avoir assez pris de repos, de ne pas avoir fait attention, d’être incapable de tenir jusqu’au bout, ni de mener à terme la grossesse. La dépression et la baisse de l’estime de soi peuvent alors survenir.
Le soutien nécessaire
La femme qui a porté le bébé doit apprendre, et reconnaître l’existence du bébé perdu. Elle doit également réussir son deuil. Pour y arriver, elle aura besoin d’un soutien. Son entourage, surtout le mari, doit avoir des oreilles attentives à son écoute. En effet, dès fois, les phrases comme : « vous en ferez un autre » ne sont guère appréciées par ces mères souvent désespérées. Faire des échanges avec d’autres mamans qui ont vécu la même situation, et prendre l’avis des experts tel que les psychologues sont aussi nécessaires.
Faire un autre enfant
L’Organisation Mondiale de la Santé conseille d’attendre au moins six mois avant de concevoir un autre enfant. Mais des femmes tombent enceintes plus rapidement. D’ailleurs, d’après une étude écossaise parue en août 2010, le taux d’une nouvelle fausse couche est moindre chez les femmes qui conçoivent un bébé dans les 6 mois qui suivent la fausse couche. Néanmoins, il faut s’assurer que le corps soit prêt pour une nouvelle grossesse. Les causes du problème doivent aussi être mises en évidence. Le mieux est de consulter un gynécologue avant une autre conception.
