Le Mediator face à la justice

Scandale sanitaire s’il en est, l’affaire Mediator n’en finit plus de secouer la France. Ou comment une simple molécule peut entrainer des risques pour la santé et révéler les failles qui existent dans le système de contrôle des médicaments. Pour en savoir plus sur les conséquences judiciaires de cette affaire, c’est par ici que ça se passe.

Des boîtes de Mediator, le produit au coeur d'un scandale judiciaire traité entre-autres par TTLA Avocats

Les origines de l’affaire Mediator

Le benfluorex, ou Mediator, des laboratoires Servier était un remède pour les personnes en surpoids. Retiré en 2009, il est à l’origine d’un véritable et interminable feuilleton médico-judiciaire à l’image des prothèses PIP. Le décès du président du laboratoire – Jacques Servier – en 2014 n’a pas éteint les demandes d’indemnisations vis-à-vis du Mediator.
Le Mediator permettait diminuer la charge pondérale de patients atteint du diabète de type 2 ou « gras », c’est à dire déclenché par l’obésité. Ces médicaments étaient prescrits dans le cadre d’un traitement encadré par les médecins. Or, bien d’autres personnes désireuses de maigrir rapidement ont aussi utilisé le Mediator sans ordonnance. À la suite de décès « anormaux » de patients, des actions en justice sont intentées contre le laboratoire Servier.

 

Des décès en lien direct avec la prise du Mediator

Au cours de cette affaire, des cabinets spécialisés comme TTLA Avocats produisent de solides dossiers en demandant des expertises et des indemnisations concernant le Médiator. Les enquêtes révèlent que le Mediator avait des effets cardiaques mortels avec l’apparition ou l’aggravation de valvulopathies. On décompte à ce propose entre 1 000 et 2 000 décès (en tenant compte des décès à venir).

L’action des victimes permettra par la suite d’entrainer des condamnations de responsables du laboratoire pour tromperie, homicide involontaire ou encore mise en danger d’autrui. Il est à noter que certaines victimes ont préféré réaliser des transactions (c’est-à-dire un arrangement à l’amiable) plutôt que d’intenter une action judiciaire.

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